Séance ciné : SOS Fantômes : L'héritage
SOS Fantômes, sorti en 1984 et sa suite en 1989 sont devenus des classiques. Malgré leur 35 ans, ils fascinent toujours les petits et les grands. D'ailleurs, un reboot avait été tenté en 2016, et malgré de bonnes idées et des effets spéciaux bien plus modernes, le résultat n'avait pas été à la hauteur des films originaux.
Le 1er décembre sortira en France, SOS Fantômes : L'héritage, une nouveau film qui a pour vocation de se placer derrière les 2 premiers films et de nous faire oublier les errances du reboot de 2016.
Presque 40 ans après les événements de New York, tout le monde ou presque a oublié la présence de fantômes. L'équipe d'SOS Fantômes, en manque de travail, s'est séparée et chacun des membres a repris une vie normale, sauf Egon, qui reste persuadé que le pire est à venir. A son décès, sa fille et ses deux petits enfants, expulsés de chez eux, n'ont d'autres choix que de venir habiter dans sa vieille maison en piteux état. Rapidement, les apparitions spectrales refont surface ...
Contrairement à l'épisode de 2016 qui faisait table rase du passé, Jason Reitman a fait le choix de réaliser un film pour plaire, d'abord, aux nostalgiques, mais qui parlerait aux nouveaux curieux, avec un réalisation moderne. Si le nom de Jason Reitman vous parle, c'est tout simplement, qu'il s'agit du fils d'Ivan Reitman, lui même réalisateur des deux premiers opus, et qui reste producteur et conseil sur cette version 2021 de Ghostbusters.
Pari réussi ! Les effets spéciaux nous en mettent plein la vue, et l'on ne s'ennuie pas une seconde avec le montage très dynamique. Mais à chaque apparition d'un élément basé sur les premiers épisodes, la magie de la nostalgie opère. Si bien que lors de notre séance en avant première, les applaudissement se sont fait entendre à de très nombreuses reprises.
Le film est porté par l'incroyable Mckenna Grace, qui interprète la petite fille du professeur Spengler. Elle est accompagnée par Finn Wolfhard, qui a bien grandit depuis Stranger Things, et qui joue son grand frère, Carrie Coon complète la famille en tant que mère des deux ados et fille d'Egon. Ils sont rejoints par Paul Rudd, qui campe un professeur désabusé, parfaitement dans le ton.
Quant au scénario, il peut paraitre délirant au premier abord, mais il n'est finalement que la suite des premiers films. Dans la même veine, on s'amuse tout autant, et arrivant pratiquement 40 plus tard, il permet d'apporter un peu de nouveauté sans ruiner l'esprit Ghostbusters.
Dans la salle, nous sommes passés par toutes les émotions, de la nostalgie aux rires, en passant par une touche d'angoisse pour les plus jeunes, aussi par un peu de tristesse. En effet, le film est aussi un formidable hommage à Harold Ramis, décédé en 2014, et qui jouait Egon Spengler dans les deux premiers opus.
Le film sortira en France le 1er décembre dans les salles obscures. D'ici cette date, il semblerait qu'il y ait de nombreuses avant premières car le film était prêt et prévu depuis longtemps, mais repoussé à cause de la pandémie.
Avis aux nostalgiques, si vous vous laissez tenter par cette nouvelle aventure des casseurs de fantômes, ne sortez pas de la salle avant la fin du générique.