Retro-test : Driver
Plateforme : PlayStation, Windows, Mac OS, Game Boy Color, PlayStation Network
Développeur : Reflections
Editeur : GT Interactive
Année : 1999
Driver vous plonge au coeur des années 80, dans la peau de Tanner, policier infiltré dans la mafia mais surtout, pilote émérite.
L'histoire est simple, en tant que policier inflitré, vous enchainez les missions pour faire tomber les parrains de la mafia. Si l'histoire se tient, les missions ne sont que prétextes pour vous forcer à piloter. Il ne faut pas se leurrer, les missions, malheureusement se ressemblent un peu toutes. Au volant de muscle cars, il faut piloter le plus rapidement possible à travers un traffic léger, tout en évitant les patrouilles de police.
Le pilotage est comme les voitures : musclé. Les véhicules sont puissants, mais leur tenue de route laisse à désirer, cela, bien sûr, pour ne pas rendre le jeu trop facile. Ca tangue, ça balote, ca freine mal, ça glisse dans tous les sens, mais au final, c'est très fun. Les fans des séries des années 80 seront aux anges, ça drift comme dans Starsky & Hutch ou l'Agence tout risque à chaque virage ! Avec un peu d'habitude, on fini par maitriser suffisament ces bolides pour finir les missions sans trop avoir détruit la voiture.
Révolution à sa sortie, Driver permettait de rouler librement dans une ville, voir, quatre villes, partiellement reconstituées. C'était le premier jeu à profiter de la puissance de la playstation pour nous proposer une telle expérience en 3D. Il faudra attendre le second épisode pour pouvoir sortir de la voiture et se balader à pied. Puis la série sera totalement éclipsée par un certain Grand Theft Auto III, révolutionnant, à son tour le principe du monde ouvert. Mais Driver conserve un avantage certain, celui de garder un côté non-violent, en effet, nous sommes flic et personne n'est blessé, et encore moins tué lors des missions. Impossible d'écraser les piétons, ni de faire mal aux autres conducteurs.
Autre innovation majeure, le jeu intégre un mode réalisateur, permettant de revoir la ou les actions en plaçant sa caméra où l'on souhaite, puis d'enregistrer les prises.
Que ce soit en mission ou en mode "Take a drive", vous avez la possibilité de parcourir toute la ville. La mini-carte étant petite, il est même préférable de connaitre un peu la ville lors de certaines missions où les forces de l'ordre sont très présentes. Car les patrouilles de police sont tenaces, il n'est pas facile de les semer, il faudra faire preuve de votre meilleur pilotage, passer au plus près des poteaux et voitures du traffic, utiliser les raccourcis et traverses pas forcément indiquées sur la carte, et surtout ne jamais freiner.
Driver est un excellent jeu, qui plus est, qui a marqué son époque. Y rejouer, ne serait-ce que pour un "ride" procure un bien fou. Et si les graphismes ont mal vieillit, Playstation 1 oblige, le jeu en lui même reste tout à fait correct et assez plaisant.