Le PEGI sur les jeux vidéo, des règles à suivre.
Offert en juin ou juillet avec le Playstation+, je viens de terminer le solo de Call of Duty: Black Ops 3. Cela faisait longtemps que je n'avais pas fait un jeu AAA récent !
Graphiquement, c'est toujours aussi parfait, les jeux sont de plus en plus beaux, et cela se confirme encore aujourd'hui. Le rendu est précis et le jeu très animé ! Ca pète dans tous les sens, on est très loin des scènes désertes de Wolfenstein 3D :)
Quand on voit le nombre de personnes ayant travaillées sur le jeu, on comprend comment on peut arriver à un tel résultat, et il est difficile d'imaginer le coût d'une telle réalisation, pour laquelle, les producteurs n'ont pas le droit à l'échec.
Par contre, j'ai été assez choqué par certaines images présentent dans le jeu. Dès la fin de la première partie du prologue (pour pas trop spoiler), nous sommes toujours en vue à la première personne, et notre personnage se fait arracher les 2 bras et les 2 jambes, avec un réalisme assez bluffant, sang, morceaux d'os, .... la totale.
Après avoir vérifié la boite, le jeu est bien marqué non recommandé au moins de 18ans... j'avoue avoir arrêter le jeu pour respirer un peu.
Pour limiter le spoil, je n'en raconterai pas plus, mais, globalement, à chaque session de jeu, j'ai rarement pu faire plus d'un niveau à la fois, à cause de la tension ambiante très soutenue, et certaines scènes plus violentes encore que celle du prologue...
Alors certes cela fait partie de l'histoire, qui au demeurant, était très bien, recherchée et accompagnant le joueur tout au long du mode solo. Malgré mes 18 ans passés (de beaucoup (trop)), il y a de nombreuses fois ou je me demandais si cela n'allait pas un peu trop loin. Alors, quand je pense que des jeunes de 8/12 ans puissent faire ce jeu, cela me choque encore plus.
C'est la seconde fois ou je suis choqué en jouant à un jeu, la première fois c'était GTA V. Je passe sur la violence, le language et le sexe dont le jeu regorge. Il s'agit d'une scène de torture, elle aussi assez réaliste jouant fortement sur le psychologique. Cela ne m'avait pas empêché de faire le jeu 2 fois (sur PS3 et PS4), car ce n'était une toute petite partie du jeu, mais la recommandation PEGI 18 n'est, ici aussi, pas à prendre à la légère.
Alors oui, je me souviens de Portal, ou encore les premiers GTA dans les années 90. C'était de la violence gratuite, mais surtout une bouillie de pixels n'était pas très impressionnante. Les temps ont changé, avec le photo-réalisme ou encore certaines actions à réaliser, il y a une grosse part de psychologique, pour lequel même un adulte n'est pas forcément préparé.
Loin de souhaiter une censure des jeux vidéo, qui serait absurde, le but de cet article est de sensibiliser les parents qui laissent leurs enfants jouer à n'importe quel jeu sans se préoccuper des recommandations PEGI, souvent très justes. Malheureusement il ne s'agit que de recommendations. Si cela fait plaisir de voir les vendeurs de mon magasin préféré informer les parents de ces recommendations, ils ne peuvent refuser une vente si le parent le décide.
Il faut que ces parents prennent conscience du contenu possible de ces jeux vidéos. S'ils pensent qu'ils n'y a rien à craindre car "il ne s'agit que d'un jeu", il faut désormais se dire que le virtuel décuple les possibilités. A la manière des nouveaux films et séries qui sortent, mais comme ils ont plus tendance à regarder aussi, il est plus facile de filtrer ces média là.